Montmorillon: écrituriales dans la cité de l'écrit

Dans le Montmorillon proclamé cité de l'écrit, le livre est comme le macaron local: il est incontournable.

écrituriales ne pouvait donc pas manquer le 17e salon du livre de Montmorillon.

Au rendez-vous de l'écrit, écrituriales était là.

Comme quand la Margot de Brassens dégrafait son corsage, ils étaient là, là, là, là, là.

Comme tous les gars, tous les gars du villa-a-ge, ils étaient là, là, là, là, là

De l'agrafe au paraphe

Mais à Montmorillon, il ne s'agissait pas de détacher des agrafes mais d'accrocher un petit paraphe sur un livre vendu et reparti avec une belle dédicace.

Avec, si possible, un trait de plume aussi beau qu'un refrain de Brassens!

Il fallait bien se mettre en quatre pour une telle mission...

Alors l'association des auteurs-éditeurs réunis n'a pas hésité à présenter un quartet lors du 17e salon du livre de Montmorillon dans la Vienne.

Aux côté de Michel Soulard le régional de l'étape, Dominique Dumollard, Alain Cadu et Dany Lebrun-Lambinet voulaient, eux aussi, entonner la petite musique de l'auteur face à son lecteur.

Et ils étaient en bonne compagnie dans l'ombre des vedettes annoncées: Audrey Pulvar, Eugène Saccomano, Richard Bohringer ou encore Pierre Santini, l'ancien "Homme de Picardie" et Michel Field, le patron contesté de l'info sur France Télévision.

Du côté des célébrités

Ils étaient tous venus, ils étaient tous là, avec des fortunes diverses pour la vente de leurs ouvrages.

Mais le triomphateur du week-end a été sans conteste Franz Olivier Giesbert.

Il faut dire que l'acronyme FOG dont il abuse était presque prédestiné.

Il n'y a pas eu de brouillard à Montmorillon mais, météo oblige, les auteurs étaient sous les bâches et le public parfois sous les averses!

Giesbert, la tête de série de cet Open de  Montmorillon joué, comme Roland Garros, en plein air a signé sans relâche...

Et il n'a même pas été victime de le crampe de l'écrivain en fin de rencontre.

Signing in the rain

Face aux grosses écuries de l'édition, écrituriales n'a pas manqué d'occuper le terrain, d'autant que leur stand était bien situé à l'entrée du salon.

 Malgré la météo capricieuse et l'attirance du public pour les stars médiatisées, les sans-grade d'écrituriales ont quand même eu quelques occasions pour décicacer leus bouquins en remplaçant le célèbrissime "singing in the rain" par un "signing in the rain".

Si globalement, il y a eu plus de vent  et de fraicheur que de pluie, c'est sans doute grâce à la présence du climato-sceptique Philippe Verdier.

Souvenez-vous! Il a été viré de la météo de France 2 pour ne pas avoir suivi dans son dernier bouquin "Les cieux sont tombés sur la tête" le sens du vent œcuménique.

C'est signe qu'il faut toujours se fier aux dictons, même revisités: "Qui sème le vent récolte l’escampette"

En allant à contre-courant de la pensée unique et de la météo promettant un week-end pourri, il a pu s'offrir quelques dédicaces et nous garantir de belles éclaircies.

Monsieur météo

Contrairement au titre de son livre, les cieux ne sont pas tombés sur la tête du salon du livre de Montmorillon...

Et, bien couverts sous les bâches, ni les macarons ni les livres, n'ont pris l'eau

C'est sans doute le signe que comme les voies du seigneur, à deux pas de l'ancien petit séminaire local, ils sont impénétrables...

Alain Cadu

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