Couleurs d'Espagne: l'interview olé olé de L. Saurigny
On ne sait pas si Lucien Saurigny l’hispanisant parle anglais comme une vache espagnole.
Mais il est sûr qu’il manie l’humour français comme un pro de la com.
La preuve avec cette interview-marteau où il montre bien qu’il n’est pas un manche !
A l’occasion de la sortie de son deuxième guide "Couleurs d’Espagne" (22 euros), il répond avec brio aux questions brindezingues du blogueur, auteur comme lui chez écrituriales.
Le dieu d’écrituriales y reconnaîtra les siens
Le dieu d’écrituriales y reconnaîtra Lucien…
L'interview-marteau
Alain Cadu: L’Espagne c’est loin, Lucien. Pourquoi tu y es toujours fourré alors que, pour un bressuirais, c’est paella porte d’à côté?
Lucien Saurigny: Quand on aime on ne compte pas…les kilomètres. La paella si bonne, les tapas et les vins joyeux sont devenus ma drogue.
A.C.:Est-ce que le Lucien guide du routard en Espagne face à la page blanche, il a peur ? Est-ce que l’auteur hispanique ?
L.S.:Quelquefois, comme tout le monde. Mais la beauté de l’Espagne me remet vite en ligne
A.C.:Ecrire un bouquin, c’est comme une corrida. C’est quoi la queue et les eux oreilles quand on torée avec sa plume ?
L.S.:Comme pour l’estocade, il ne faut surtout pas piquer partout. Il faut savoir viser juste, choisir les meilleurs mots pour séduire l’arène, pour conquérir la reine.
A.C.:C'est vrai, Lucien. Il ne faut surtout pas lui toucher l'essaim. Passons à la question suivante: En Espagne, on entend partout « olé ». Ecrire deux livres sur l’Espagne, c’est pas un peu olé olé ?
L.S.:S’il n’y avait qu’un « ole », ce serait mauvais signe. S’il y en a deux ou trois, on monte en gamme comme aux J.O., toujours plus haut, toujours plus fort. Alors le troisième « olé » ? Peut-être plus tard!
A.C.:Ecrire un bouquin c’est un vrai sport. En écrire deux, c’est quoi? les sports d’Ibère?
L.S.:Oui, c’est bien en hiver que je cours dans ma tête car mes genoux font souvent la grève générale
A.C.:Pour tes deux bouquins, tu as traqué les endroits insolites comme Don Quichotte traquait les moulins ? T’aurais pas quelquefois un coup dans l’aile ?
L.S.: Des mirages, j’en ai eu ma dose ! Peut-être le bon vin ? Peut-être d’autres causes ? Où que l’on aille en Espagne, impossible d’y échapper.
A.C.:Tu n’as pas arrêté de butiner en Espagne ? Dans le grand sud, As-tu été piqué par l’abeille de Cadix ?
L.S.:Cette A-Cadie du Sud aurait pu figurer dans le deuxième essai(m). Bien sûr que e là-bas aussi, j’ai été piqué..
A.C.:Quand tu as écrit tes pages sur Bilbao, tu avais qui à tes basques ?
L.S.:Comme toujours, mon épouse fidèle doublée d’une infirmière. J’ai fait Bilbao avec deux cannes anglaises. C’est pourquoi mes photos penchent un peu
A.C.:Tu écris des pages et des pages sur la région de Barcelone? Ton bouquin, c’est un peu les Catalognes de la Redoute et du Printemps réunis?
L.S.:Les rayons sont si pleins de merveilles que mille catalognes n’y auraient pas suffi, Alain.
A.C.:Et le 14 juillet, ça va être quoi ? La prise de la Castille ?
L.S.:Ce jour là, tu vas voir. La moutarde va monter au nez de Contador, prince de la Castille. Et il prendra le mayo yaune..(hi-hi)
A.C.:Moi le British, je garde mon sang-froid. Est-ce que toi, l’hispanisant, tu gardes ton Sancho?
L.S.:Mon Sancho à moi m’accompagne partout, me freine, me protège. Je reste Don Quichotte, rêveur et utopiste, contre vent et mareos (gueules de bois en espagnol)
A.C.:Tu décris l’Espagne d’aujourd’hui. Il y a eu aussi l’Espagne franquiste. Est-ce que pour recevoir ton bouquin, c’est Franco de port?
L.S.:Tu connais la réponse. Nos livres, on les envoie sans aucun supplément. Nos chères écrituriales (nom de l’éditeur) sont très philanthropiques et c’est tout à leur honneur.
A.C.:Maintenant, on peut échanger nos bouquins. Tu m'offres toutes les couleurs de l'Espagne, je t'offre cinquante nuances de Grèce avant une dernière question brindezingue: Lucien, tu écris pour rester jeune. Serais-tu le Lucien Jeunesse d’écrituriales?
L.S.:La comparaison est flatteuse. Mais moi, au lieu des mille francs d’hier, j’offre mille merveilles d'aujourd'hui.
A.C.:Alors, Lucien, selon la formule consacrée: "à demain … si vous le voulez bien".
L.S.: Et, bien sûr en attendant lundi, lisez « Couleurs d’Espagne »...."si le cœur vous en dit".
Merci Lucien!
Pour commander "Couleurs d'Espagne" ou "Les Géants d'Olympie", contacter les auteurs sur lds@worldonline.fr ou alain.cadu@neuf.fr ou bien sur www.ecrituriales.com